Présentation du mélange court-bouillon
Mon assemblage se compose d’une sélection d’épices dosées et équilibrées au niveau des saveurs pour qu’aucune ne prenne trop le pas sur les autres. Vous allez y retrouver des classiques comme l’oignon, le persil, le laurier, le clou de girofle et le poivre accompagnés d’épices ayant plus de caractère comme des graines de moutarde, des baies de Jamaïque et de genièvre et pour finir de la coriandre.
Les saveurs du mélange court-bouillon
Vous allez déjà au nez reconnaître beaucoup de senteurs. D’autres, par contre, vous chatouilleront les narines comme la baie de Jamaïque, chaude avec une dominante d’eugénol, de muscade fraîchement râpée, des notes de baies de Tasmanie, de cannelle et d’eucalyptus. La moutarde apportera une autre sorte de piquant que le poivre que vous connaissez tous. Bref, je suis une explosion de saveurs, toutefois, la force de certaines de mes épices est rééquilibrée par la douceur des autres.
L’utilisation du mélange court-bouillon en cuisine
Vous aurez de multiples occasions de m’utiliser tant dans les traditionnels plats de poisson au court-bouillon que pour réaliser des sauces délicatement parfumées.
Ajouté dans l’eau de cuisson des pâtes, vous rendrez ce plat ou cet accompagnement beaucoup plus savoureux.
Si vous aimez réaliser des risottos, cet assemblage vous deviendra indispensable. Il vous suffira de rajouter une bonne cuillérée à soupe du mélange dans une casserole d’eau que vous porterez à ébullition et de procéder ensuite comme vous en avez l’habitude.
Ainsi que mon appellation l’indique, je conviens autant à la réalisation de plats de viande comme le traditionnel pot-au-feu, que de poissons, nous l’avons vu, que de volailles comme l’indémodable poule au pot.
Pensez à m’utiliser aussi pour faire cuire vos fruits de mer, avec une araignée de mer (entre 15 et 20 minutes) ou des langoustines (2 minutes à compter de la reprise du bouillonnement) par exemple.
Le saviez-vous ?
On ne connaît pas l’origine exacte de l’expression « se mettre la rate au court-bouillon », on n’en connaît que la signification très proche des autres expressions comme « se faire de la bile » ou « du mauvais sang ». San Antonio s’est servi d’une partie de celle-ci pour le titre de son roman « la rate au court-bouillon » en 1965 et on retrouve l’expression dans « la méthode à Mimile – l’argot sans peine » d’Alphonse Boudard et Étienne Luc (1970).
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