Présentation du mélange provençal
Comme je le précisais en introduction, je suis un assemblage d’aromates destiné à sublimer vos plats en quelques saupoudrages, sans que vous n’ayez à faire vous-même la sélection et le dosage des herbes nécessaires. Je suis composé de romarin, de basilic, de marjolaine, de thym, de sarriette et d’ail. Je suis sûr que je commence déjà à réveiller votre odorat et agiter vos papilles !
Bref, je suis très pratique. Et bien caché au fond du placard à épices, vous pourrez toujours dire à vos convives que l’important du plat que vous leur avez concocté est l’harmonie des différentes herbes aromatiques que vous avez sélectionnées au marché.
Un peu d’histoire concernant le mélange provençal
Au VIIe siècle, Charlemagne ordonna la culture de certaines plantes aromatiques comme le thym, le romarin, l’estragon, la sarriette… dans tous les jardins du domaine royal. Ces dernières étaient employées par les cuisiniers, bien sûr, mais aussi par les apothicaires. Au XIXe siècle, commence, notamment en Provence, la culture des plantes médicinales. Ce qui explique sans doute un peu pourquoi ces dernières sont si présentes dans la cuisine provençale.
Les saveurs du mélange provençal
En me créant, c’est la Provence que l’on a voulu mettre en flacon, le but principal étant que vous puissiez, déjà au nez, vous retrouver sous le soleil, et entouré de cigales en l’ouvrant.
Ensuite, et pour redevenir un peu sérieux, on m’a imaginé pour recréer et mettre en valeur les arômes que l’on retrouve dans de nombreux plats, sur les grillades bien sûr, mais aussi dans les ragoûts, les soupes chaudes ou froides, les salades, etc. Certaines plantes sont plus parfumées que d’autres, et c’est tout un art de les accommoder pour que le résultat soit subtil et non déséquilibré au profit de l’une ou l’autre.
L’utilisation du mélange provençal en cuisine
J’en ai parlé plus haut, un tout petit peu, car la cuisine provençale est riche, et la résumer à des grillades, des salades, quelques soupes et ragoûts, serait lui faire injure.
La cuisine provençale, c’est aussi du pain, c’est la fougasse, des soupes comme celle au pistou, les tians, les pans-bagnats, les panisses, les œufs cocotte, le caviar d’aubergine, la socca, etc.
Bref, une multitude d’occasions de m’utiliser.
Un conseil, essayez-moi sur des tomates avec un peu d’huile. Passez-les au four. Ainsi, on les appelle des tomates provençales.
La prochaine fois que vous déciderez de faire une salade de fruit, ajoutez-y un tour de moulin de poivre noir, un trait d’huile d’olive et une pincée de mon mélange, vous m’en direz des nouvelles.
Le saviez-vous ?
L’origine de la bouillabaisse, le fameux plat de poissons que tout le monde connaît, viendrait de l’expression « Quand ça bouille, tu baisses ! » le feu de cuisson, vous l’aurez compris… Dites-le avec l’accent c’est mieux !
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